Elle tient compte de l’âge, du niveau de développement, des aptitudes et de la durée probable restante de l’activité professionnelle. Le but est de mettre en place des mesures sur le marché primaire du travail ou en atelier protégé, si cela s’avère pertinent.
Les conditions d’accès à ces mesures sont les suivantes :
- La personne a une incapacité de travail de 50% depuis six mois au moins ;
- La personne a moins de 25 ans, ne travaille pas encore et risque de devenir invalide.
Il existe trois types de mesures de réinsertion :
- Les mesures socioprofessionnelles : c’est un entraînement au travail accompagné de mesures comme la stimulation de la motivation et le développement de la capacité de travail ;
- Les mesures d’occupation : elles servent à maintenir la structure régulière de la journée et la capacité de travail résiduelle des personnes touchées jusqu’au moment où elles pourront suivre des mesures d’ordre professionnel ou intégrer un nouveau poste ;
- Les mesures de réinsertion destinées aux jeunes : conçues pour les moins de 25 ans, elles visent à développer la capacité de présence et de travail et les préparent à une formation professionnelle initiale.
Suivre une formation professionnelle
Quand une lésion cérébrale se produit, elle provoque un bouleversement dans la vie des jeunes personnes touchées. Certain·e·s d’entre elles et eux sont en cours de formation et font face à de nombreuses interrogations : Puis-je continuer ma formation ? Puis-je être aidé par l’AI ? La formation professionnelle initiale intervient au terme de la scolarité obligatoire et, dans la mesure du possible, sur le marché primaire du travail. Elle vise à donner aux jeunes personnes concernées la possibilité de travailler.
Une formation professionnelle initiale revêt diverses formes :
- Un apprentissage avec certificat fédéral de capacité (CFC) ou attestation fédérale de formation professionnelle (AFP) ;
- Des études au sein d’une école de formation générale (école de culture générale ou gymnase) ;
- Une formation de niveau tertiaire (haute école et formation professionnelle supérieure) ;
- Une formation dans une nouvelle profession (réorientation professionnelle) ;
- Un perfectionnement professionnel ;
- Une préparation à un travail auxiliaire ou à une activité en atelier protégé.
L’office AI prend en charge les coûts supplémentaires liés au handicap dans le cadre d’une formation professionnelle initiale aux conditions suivantes :
- Il y a « invalidité », soit une atteinte à la santé qui limite la personne concernée dans ses possibilités de formation et qui cause des frais supplémentaires. Deux cas de figure existent :
- La personne ne peut pas suivre une formation habituelle pour des raisons de santé et elle a besoin d’une formation spécialement adaptée ;
- La personne peut suivre une formation standard en se faisant aider, par exemple, de moyens auxiliaires adaptés. Elle doit donc faire face à des frais supplémentaires.
- La personne concernée est en mesure de réussir la formation, car elle est adaptée à ses capacités ;
- La formation doit permettre d’obtenir un rendement économiquement suffisant.
Orientation professionnelle
L’office AI propose également une orientation professionnelle, afin d’aider les personnes à trouver une activité professionnelle adaptée à leur état. Elle englobe des entretiens de conseil, des analyses, des tests diagnostiques et un passage en revue détaillé des professions possibles. Cela permet aux personnes concernées de réfléchir à de nouveaux domaines professionnels pouvant les intéresser. Pour bénéficier d’un soutien financier pour la formation professionnelle initiale, les personnes intéressées doivent en faire la demande et participer à des entretiens d’orientation professionnelle.
Sources :