Y a-t-il plus important dans la vie que la famille et les ami·e·s ?
Cheyenne S. n’a que 20 ans quand le diagnostic tombe : tumeur cardiaque. Elle apprend donc très jeune que les proches et la santé sont essentiels dans une existence.
Cheyenne subit une opération de presque neuf heures, durant laquelle on lui retire quatre tumeurs cardiaques. Personne ne se doute encore que ces tumeurs ont provoqué plusieurs apoplexies « silencieuses ». Deux ans plus tard, peu avant Noël, un nouveau choc survient : une grave attaque cérébrale.
Après une semaine seulement, le corps médical autorise sa sortie de l’hôpital, jugeant la future enseignante primaire « suffisamment autonome pour rentrer chez elle ». Complètement livrée à elle-même, elle se démène alors pour reprendre ses études, mais finit par faire une dépression. Aujourd’hui encore, elle souffre d’une grande fatigabilité et de problèmes de vue.
Par chance, Cheyenne a toujours pu compter sur un entourage très stable et compréhensif. Elle le sait : sans ses parents et son compagnon, qui ont toujours été à ses côtés, elle ne s’en serait pas sortie. Le soutien de ses ami·e·s et l’aide de FRAGILE ont aussi été d’une importance inestimable.
« Vous ne pouvez pas vous imaginer ce que c’est que de se retrouver à faire des démarches pour l’AI. C’est en grande partie à FRAGILE Suisse que je dois mon happy end, même s’il me reste encore du chemin à parcourir. La prestation de conseil gratuit ainsi que l’accompagnement individuel m’ont été infiniment utiles, et le sont aujourd’hui encore », explique Cheyenne.

