Le retour à la maison

L'objectif de tout processus de réadaptation est que la personne cérébrolésée puisse rentrer chez elle tôt ou tard. Cependant, cela dépend souvent de la gravité des séquelles et notamment du fait que la personne vive seule ou avec des proches.

L'objectif de tout processus de réadaptation est que la personne cérébrolésée puisse rentrer chez elle tôt ou tard. Cependant, cela dépend souvent de la gravité des séquelles et…

Source: Pixabay


Prendre soin d'une personne atteinte de lésions cérébrales à domicile est très exigeant et prend beaucoup de temps. Selon la gravité des séquelles, cela peut devenir un grand défi pour les proches aidant·e·s et conduire à des exigences excessives. C'est pourquoi il faut réfléchir à cette décision à l'avance. Il est souvent judicieux d'en parler avec quelqu'un, pour peser le pour et le contre. Essayez de ne pas vous laisser mettre sous pression dans le processus – ni par la personne concernée elle-même, ni par une institution ou d'autres proches. Les questions suivantes peuvent vous aider à prendre une première décision:

  • Quelles sont les tâches de soins qui m'attendent?
  • Ai-je assez de force pour m'occuper de quelqu'un pendant une longue période?
  • Quel soutien/secours peut et vont offrir ma famille, mes ami·e·s ou mes voisin·e·s?
  • Quelles sont les alternatives possibles?
  • La vie autonome est-elle encore possible et raisonnable?

Parvenez à un «oui» clair, puis laissez-nous vous aider à planifier et à effectuer la transition. Notre projet «Un guide à vos côtés» débute exactement à ce moment-là. Les personnes touchées et leurs proches bénéficient d'un soutien à long terme de la part d'un «guide», déjà pendant la réadaptation, pendant la transition vers le domicile et également pour l'avenir. De cette manière, il est possible de prévenir les problèmes inattendus et de structurer la vie quotidienne en fonction des besoins. Vous pouvez en savoir plus sur cet important projet dans notre Journal actuel à la page 7.

Il est souvent utile que les personnes concernées rentrent chez elles à titre d'essai dans un premier temps. Sur place, on peut alors évaluer ce qui est possible, quelles mesures structurelles (poignées et rampes par exemple) sont nécessaires et quelles aides sont utiles. Si une personne vit seule, il est utile de lier des contacts dans le voisinage.

Lorsque vous vous occupez de vos proches, il est important que vous soyez vous-même en bonne santé. Vous devez également garder à l'esprit que cette décision ne doit pas nécessairement être définitive. Faites régulièrement le point avec les professionnel·le·s qui s'occupent de vous afin d'évaluer la situation de manière continue.

Il peut être très utile de diviser votre vie en étapes gérables et de toujours définir «l'objectif de l'étape» suivante. Un «non» réfléchi aux questions précédentes, même s'il est douloureux pour tout le monde sur le moment, peut aussi être la bonne décision et vous éviter une plus longue période de souffrance. Vous pouvez en savoir plus sur la transition vers une autre forme de logement ici.